Nos préjugés sur les adolescents
Combien de fois nous nous sommes dit ou avons entendu : « Les ados dorment tout le temps, ce sont des flemmards ! »
« Les ados sont méprisants et irrespectueux ! » « Les ados ne pensent qu’à leurs copains et à s’amuser ! », ou encore « Les ados sont surexcités, ils ne savent pas être sérieux ! » et enfin « Les ados font tout le temps la tête ! »
Tous ces préjugés créent de fortes tensions entre l’adolescent et son entourage, et le plus souvent avec ses parents.
Et si finalement, tout ceci pouvait s’expliquer scientifiquement ?
Voici donc quelques réponses, qui permettront de relativiser les comportements de nos ados, et ainsi apaiser les tensions entre les parents et les jeunes.
N’attendons plus et faisons taire nos préjugés : On parle très souvent de crise de l’adolescence, mais par le mot « crise », il faut comprendre « grands changements ».
Préjugés sur les adolescents numéro 1 : Le sommeil/la flemmardise
Il est vrai qu’un adolescent dort souvent jusque tard. Cela s’explique par la baisse de sécrétion de mélatonine (hormone du sommeil). Pendant l’adolescence le pic de mélatonine est à 1h du matin. Alors, forcément nos jeunes dorment jusque tard et peuvent même paraître fatigués pendant la journée malgré leur grasse mat’, car ils ont toujours besoin de beaucoup de sommeil (8h à 12h par nuit).
La sur-utilisation des écrans en soirée n’aide en rien le manque manifeste de sommeil de nos ados. Il faut donc les éveiller à l’importance de réguler leur utilisation le soir et de mettre en place une routine du sommeil.
Préjugés sur les adolescents numéro 2 : Le mépris
Nos ados peuvent paraître méprisants et souvent envers leurs parents. On a parfois le sentiment qu’il s’agit d’insolence. C’est tout simplement parce qu’ils se cherchent et remettent donc en cause le modèle parental qu’ils connaissent. Ils ne nous détestent pas, mais ont besoin de prendre du recul pour savoir qui ils sont et ce qu’ils veulent être plus tard. Ils testent leurs limites et non celles de leurs parents.
Préjugés sur les adolescents numéro 3 : La surexcitation
Pendant l’adolescence, les jeunes subissent un véritable bouleversement hormonal (ce qu’on appelle la puberté) : pour les garçons la sécrétion de testostérone est doublée et les filles sécrètent 20 fois plus d’oestrogènes. Ceci génère une excitation parfois difficile à contrôler mais tout à fait logique : ils vivent un tsunami psychique et hormonal, leur corps change et se transforme. Ils ont besoin de se l’approprier.
Préjugés sur les adolescents numéro 4 : Ils sont jamais contents !
En réalité les jeunes communiquent en ne disant rien. Ils expérimentent la pensée hypotéco-déductive. Ils doivent s’éloigner pour savoir qui ils sont : ils se cherchent, se testent, et passent par différentes phases : l’opposition (« Je ne veux pas ! »), l’affirmation (« Je veux ! ») et enfin l’insertion (« Il s’identifie de manière stable et sans ambivalence, et détaché de ses parents »).
Conclusion :
Ce qu’il est important de comprendre : Cette période de la vie, remplie de bouleversements hormonaux et psychologiques, est très souvent tout aussi compliquée à vivre, pour le jeune que ceux qui l’entourent, et cela crée régulièrement des tensions intra-familiales.
Lorsque l’on fait tomber ces préjugés, il est plus simple d’en discuter, de trouver un équilibre et une manière appropriée, pour aider nos ados à vivre ces années le plus sereinement possible.
Un accompagnement d’AcPaDe Coaching permet de mettre en place des stratégies qui aident les jeunes à trouver cet équilibre et à apaiser les tensions entre les ados et leurs parents.
Alors n’hésitez pas à me contacter pour que l’on en discute !
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